La stratégie des Etats-Unis utilisée au soudan est désormais appliquée au Cameroun afin de mettre la main sur les importantes réserves pétrolière de notre Pays. Si le Sud-soudan est aujourd’hui un Etat souverain et indépendant, la guerre n’y est pas finie, et la richesse annoncée tourne autour d’un taux de croissance négatif du PIB de l’ordre de – 6,5 %. Lorsque nous observons le Cameroun, la Région anglophone a toujours fait l’objet de conflits (référendum sur l’attachement du Cameroun britannique septentrional au Nigéria, conflit frontalier Cameroun-Nigéria).
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Une crise liée au fait que cette zone Pétrolifère a toujours été convoitée par les occidentaux notamment l’Angleterre et les Etats-Unis qui avaient pourtant joué un très grand rôle dans la résolution du conflit de Bakassi. Désormais les USA semblent faire une volteface en essayant de s’approprier toute la zone dite Anglophone. La crise anglophone au Cameroun prend des proportions inimaginables. Depuis le jeudi 22 septembre 2017 deux explosions de bombes artisanales ont retenti dans deux villes, Bamenda le 22 septembre 2017 et Douala le 23 septembre 2017. Ces attentats ont été revendiquée par une milice armée appartenant à la République populaire et imaginaire d’Ambazonie. Observons les péripéties de la crise et le jeu des acteurs politiques on peut facilement faire une réelle similitude avec le conflit du Darfour qui a conduit à la division du soudan.
Une zone pétrolifère et potentiellement riche
Le Cameroun : C’est connu de tous la zone sud-ouest du Cameroun a dans son sol d’important gisement de pétrole. Les champs off-shore à Limbe (rio del rey) et la presqu’île de Bakassi (10% des réserves mondiale de gaz et pétrole) sont les zones officiellement reconnues pour leur pétrole. Si les Etats-Unis ont œuvré et plaidé en faveur du Cameroun dans la résolution de ce conflit, l’on constate qu’aujourd’hui les intérêts stratégiques des USA est de faire main basse sur toute la zone Nord-ouest et Sud-ouest
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Le Sud-Soudan, est un territoire extrêmement riche en pétrole avec 75% de la production pétrolière de tout le Soudan et dont la production quotidienne serait de 130 000 barils par jour (Afrique la tribune.fr).
Dans les deux cas de figure, le pétrole pourrait être l’objet majeur de convoitise source de tous les conflits dans le monde et pourquoi pas chez nous.
Le conflit au Cameroun, ressemble étrangement à celui du Soudan où il a été un conflit social perçu plutôt comme une discrimination entre les arabes musulmans au pouvoir et les chrétiens noirs majoritaires. Le nationalisme et le droit des peuples à s’autodéterminer sont les prétextes qui ont permis de justifier en s’appuyant sur les raisons de remise en cause du vivre ensemble, une guerre dont le nombre de morts demeurent incalculable.
Quant à la zone nord-ouest, si les puits de pétroles n’y existent pas encore mais dont le potentiel pétrolifère est avéré l’on sait néanmoins que son potentiel agricole est des plus élevé, champs de thé, d’hévéa, le riz, un élevage intensif bref un sol très fertile qui susciterait autant de convoitise pour n’importe quelle grande puissance. Le sud-Soudan agricole existe également et l’on constate que ceux qui ont dessiné la nouvelle carte du Soudan a pris le soin de jumeler au sud ces deux activités afin de désintéresser les populations du pétrole (réservé aux grands) au profit de l’agriculture, ce qui pourrait être la même chose chez nous au Cameroun. Ne dit-on pas que l’agriculture est le pétrole vert ?
La crise Sociale : entre le nationalisme Anglophone Camerounais et le christianisme sud Soudanais
Au Darfour, les « noirs », des chrétiens pour la plus part ont désormais leur Etat, et semble se satisfaire de cet indépendance dont les retombées économique profitent seulement au peuple Américain. Chrétiens pour la plupart, les noirs du Soudan sous le prétexte de la marginalisation ont décidé d’entrer en conflit ouvert avec les autorités de Khartoum. Dirigé par un certain OMAR HASSAN EL BACHIR dictateur cruel et sanglant présenté au monde faisait d’ailleurs l’objet d’un mandat d’arrêt international. Aujourd’hui il semble être moins sous le feu des projecteurs et son départ n’est plus réclamé depuis l’indépendance du Soudan du Sud. Ne serait-il plus le dictateur dangereux d’alors ? Les médias occidentaux qui ont su entretenir ce conflit, ont réussi à montrer à la face du monde une supposée cruauté du régime afin d’appeler la communauté internationale en renfort. Mais nous constatons que cette cruauté peut être tolérée en cas de coopération du chef d’Etat menacé d’être tué ou emprisonné
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Au Cameroun, les revendications portant sur la marginalisation des populations appartenant à la culture coloniale anglo-saxonne sont établies, les ressortissants des zones dites « anglophones » estiment ne pas avoir ce qu’elles méritent sur le plan politique et institutionnel. Cela a commencé par une revendication du rééquilibrage linguistique et constitutionnel, désormais cela se transforme en revendication d’autonomisation voir d’indépendance et de séparatisme. Pourtant au Cameroun, l’unité territoriale est une priorité majeure. Les revendications qu’entraine donc cette cause marginale ont pour objectif de provoquer la colère des autorités qui dans leur devoir de maintien de l’ordre peuvent réprimer ces manifestations qui sont de plus en plus violentes. Ce qui ouvrirait les portes aux chiens de gardes que sont Human right Watch et Amnesty international qui n’hésiteront pas à taxer le régime de Yaoundé de dictature sanguinaire et de mandater l’ONU pour une éventuelle intervention. Les différents outils utilisés pour diaboliser nos chers dictateurs sont : les lanceurs d’alertes Human right Watch et Amnesty International ces ONG chargés de défendre les droits de l’homme, (la tendance en Afrique étant de dénoncer les autorités et d’accuser les régimes africains de tuer leurs populations), la très célèbre cour internationale de justice de la Haye en guise d’organe judiciaire.
Voici l’armée dite Amazonienne et ses symboles dessinés par les USA.
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De part leur treillis et la disposition de leur drapeau, on perçoit la main mise des USA.
L’image du groupe militaire Ambazonien qui accompagnent le message de revendication des explosions de Bamenda et de Douala montre des hommes en treillis. Ces treillis sont les même que ceux que les militaires américains arborent en zone de conflit forestier.
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Au sud Soudan, les militaires sont aussi habillés par ce styliste internationale des armées prêt à offrir vêtement militaire en zone de conflit et surtout gratuitement. Cette image ironique montre bien que l’on ne saurait se questionner sur l’intervention Américaine qui pourrait piloter chaque conflit liée au pétrole.
Le drapeau « Ambazonien » quant à lui serait très ressemblant à celui des USA, on y voit 13 étoiles en cercle autour d’une volaille non identifiable et des bandes bleues et blanches disposées horizontalement comme sur le drapeau Américain. Des coïncidences qui nous montrent que la branche armées de cette Ambazonie est bel et bien soutenu par une certaine Amérique (USA).
drapeau de l'Etat de georgie
Reconnaitre le leader sécessionniste c’est reconnaitre l’existence d’une potentielle République Ambazoniène.
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Si la communauté internationale venait à reconnaitre les supposés leaders de la cause Ambazoniène, cela renverrait à une reconnaissance d’un supposé Etat, qui, il y a quelques mois n’existait pas. Or la question Anglophone demeure une crise sociale dont l’origine remonte dans l’histoire des peuples colonisés. Crise plus ou moins résolue sur le plan juridique, mais dont les retombées politiques ne sont pas suffisantes. Le problème Camerounais demeure principalement une crise de gouvernance qui est ignorée, Crise de gouvernance dont souffre tous les Camerounais non pas seulement quelques tribus du fait de leur langue. Mais un problème de crise politique ou la corruption est le véritable ennemi.
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Lorsqu’au Darfour Salva Kiir ancien chef rebelle du Darfour a eu (même si cela lui a valu plus de temps que « Sissiyuk » entendons par là le nom du leader AMBAZONIEN) la reconnaissance de la communauté internationale, la sécession n’était plus qu’une question de temps ce qui arriva en 2011 lors de la proclamation de la nouvelle république Sud soudanaise.
Le danger d’une sécession
Aucune sécession ne garantit un développement rapide, bien que les sud-soudanais soient devenus indépendants, ceux-ci sont encore en guerre. Le taux de la croissance économique est négatif avec-6,3%. Là-bas deux leaders s’affrontent à savoir SALVA KIIR et Riek MASHAR ce qui entraine le pays dans une véritable guerre civile faisant de nombreux morts. Pourtant il semblait qu’un Sud-soudan indépendant aurait permis un développement Rapide et paisible. Les USA n’ont jamais été des partisans de la paix mais des apôtres des conflits armés et de la violence militaire.
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Une sécession au Cameroun poserait le problème du leadership dans la mesure où les leaders n’y sont point préparés. Entre un inconnu qui prétend être le Président d’une nouvelle République et ceux la qui sont des leaders Anglophones historiques, dont les aspirations politique ne sont pas les même.
AYAH Paul ABINE lui parle d’un fédéralisme, au même titre que les Camerounais des autres Régions, pendant que d’autres leaders parlent de sécession.
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Il faut retenir que les USA n’ont jamais apportés la paix définitive dans un Pays, aujourd’hui le Kurdistan Irakien fait sécession bien que l’Irak soit en guerre depuis 15 ans, l’Afghanistan n’a jamais retrouvée la Paix, le Soudan demeure en Etat de guerre civil, faut-il que le Cameroun sombre aussi dans cette engrenage qu’est la guerre. Phénomène non programmable dont le début est connu mais la fin jamais.